Milan Noir Jean Michel BabinMilan Noir Jean Michel Babin
©Milan Noir Jean Michel Babin|Jean-Michel BABIN

Le Milan noir Milvus migrans

Migrateur estival, ce rapace peut être aperçu dans de grands groupes de plus de 50 individus.

Tout savoir sur Le Milan noir

Caractéristiques & Description

Le Milan noir, du nom latin « Milvus migrans », est un rapace de taille moyenne paraissant noir à contre-jour mais plutôt brun en réalité. Reconnaissable en vol à sa queue fourchue (bien moins que chez le Milan royal), au sol sa tête grise ou blanc-brunâtre le distingue facilement d’une Buse variable. Les pattes sont jaunes et le bec est noir majoritairement et jaune sur la partie nasale.

Habitat (Biotope)

Il privilégie les zones de terrains bas, les forêts près des lacs, les cours d’eau et les marais (parfois même visible en bordure de ville).

Comportement & habitudes

Revenant du Sahara, il migre au printemps pour nidifier et repartir ensuite. Son vol est ponctué, lors des parades nuptiales, de piqués, de vrilles, de remontées en chandelle et de chutes autour du partenaire. Ses ailes sont repliées souvent en W lorsqu’il bat des ailes ou tendues en effectuant des rotations lentes au-dessus d’un point, la queue bien déployée (ce qui facilite son identification).
Il se nourrit en grande majorité de proies mortes, comportement charognard comme les vautours. Il mange essentiellement du poisson, malade ou mort, flottant à la surface. Il participe ainsi à l’élimination de maladies propagées par les charognes. Il mange parfois également des proies mortes dans les champs cultivés.

Reproduction et immatures

Le Milan noir construit son nid dans des grands arbres à proximité de sa zone de chasse, dans les bois proches des zones humides. Il niche en colonie, parfois très importante. La femelle peut pondre jusqu’à 3 oeufs qui écloront au bout de 30 jours. Les jeunes ne quitteront le nid qu’au bout de 6 semaines.

Cri ou Voix

Le Milan noir émet des sifflements tremblés et bruyants. Son cri d’alarme est rapide et hennissant un peu comme celui d’un jeune Goéland, parfois cri miaulé.

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