Les jumelles
De très nombreux modèles existent pour tous les usages et il est compliqué de s’y retrouver quand il s’agit d’avoir une qualité de grossissement suffisante pour bien voir un oiseau.
De très nombreux modèles existent pour tous les usages et il est compliqué de s’y retrouver quand il s’agit d’avoir une qualité de grossissement suffisante pour bien voir un oiseau.
Étant donnée la multitude des marques et des modèles disponibles, choisir un modèle pour un ornithologue occasionnel, débutant ou confirmé relève du parcours du combattant et le budget est très variable.
Le grossissement représente l’agrandissement de ce que vous observez ; plus il est grand, plus vous pourrez voir les oiseaux de loin. Le Grossissement (G) associé au Diamètre (D) de l’objectif vous donne l’acuité visuelle dont vous disposerez (champ de vision).
Jumelles (GxD) | Acuité visuelle |
6×30 | 0.79 |
8×30 | 0.78 |
7×50 | 0.70 |
10×50 | 0.62 |
15×50 | 0.65 |
Les jumelles 8x et 10x sont les plus recommandées pour faire de l’ornithologie car plus lumineuses et moins lourdes avec une préférence pour une paire 8×30 plus légère et plus adaptée ou une 8×42 plus lumineuse mais un peu plus lourde.
Le poids étant un critère également important, n’oubliez pas de préférer les modèles disposants d’une bonne prise en main, équipés d’un harnais ou d’une sangle pour pouvoir observer plus longtemps sans se fatiguer.
Là aussi, le choix est très large et les tarifs peuvent être élevés. Mais une longue-vue devient rapidement une nécessité pour observer les oiseaux, en particulier quand ils sont posés au milieu du lac à de grandes distances. Cet outil d’observation permet de bien distinguer certains oiseaux que vous ne pourriez même pas voir avec les meilleures jumelles.
Posée sur un trépied, une longue-vue apporte confort et souplesse d’utilisation pour de longues séances et profiter au maximum des espèces observables.
C’est d’ailleurs souvent l’outil complémentaire de l’ornithologue qui effectue une première scrutation aux jumelles puis à la longue-vue…
Avant de faire votre choix, il vaut mieux en tester quelques-unes lors de sorties avec un guide ornithologue ou lors de salons ou festivals photos.
Une longue-vue permet d’avoir une image lumineuse, contrastée, dont le rendu des couleurs reste fidèle à la réalité. D’un poids raisonnable, elles disposent d’une sangle de transport dans leur housse et sont étanches (eh oui, il fait souvent humide au bord de l’eau).
Il vous faudra également vous munir d’un bon trépied pour l’utiliser capable de résister au vent et donc pas trop léger non plus, donc à prévoir dans votre budget.
Une longue-vue dispose d’un oculaire de zoom (petite lentille où vous placez l’œil) qui permet d’agrandir l’image transmise par l’objectif. Certains oculaires peuvent disposer d’un zoom ou d’un grossissement fixe.
L’objectif (ou ouverture) est la grande lentille par laquelle l’image arrive. Plus cette lentille est grande, plus la luminosité sera importante et donc lors d’observations au lever du jour, vous verrez mieux…
Certaines longues-vues permettent également de faire de la digiscopie (photo ou vidéo) mais il faut prendre un diamètre d’objectif de plus de 70 mm.
Selon la saison, il est parfois également conseillé de se munir d’une bonne paire de chaussures de randonnée pour pouvoir vous rendre dans les zones boisées ou humides près des étangs.
Lors de la période de migration des Grues cendrées, il est également fortement conseillé de porter des vêtements chauds et d’éviter les couleurs vives (rouge, orange, jaune, rose) car les oiseaux les voient.